Dimanche 2 novembre - 25ème dimanche après la Pentecôte

Publié le par Communauté Saint-Martin - Sainte Marie

Dieu qui savez qu’au milieu de si grands périls
notre faiblesse humaine ne nous permet pas de subsister,
donnez-nous la santé de l’âme et du corps,
pour triompher, avec votre secours,
des souffrances que nous avons à subir pour nos péchés.  
Par Jésus...
(Collecte du jour)

Lectures :
 
Romains 13, 8-10
Matthieu 8, 23-27 

Texte intégral : 

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Sécurité de l’âme qui s’appuie uniquement sur Dieu

 

L’âme qui s’accorde uniquement à Dieu participe à la stabilité divine ; la tentation, les souffrances, les épreuves n’effleurent que la surface de l’être ; les profondeurs où règne la paix sont inaccessibles au trouble.  La surface de la mer peut être violemment agitée par les vagues durant la tempête, les eaux demeurent tranquilles.

 

Au centre de l’âme qui aime Dieu se dresse la civitas pacis qu’aucun bruit du monde ne peut troubler, qu’aucune attaque ne peut surprendre.  Disons-nous bien que rien de ce qui est extérieur, hors de nous, ne peut, si nous le voulons, porter atteinte à notre paix intérieure ; celle-ci ne dépend essentiellement que d’une chose : notre attitude à l’égard de Dieu.  C’est en lui que nous devons nous confier.  « Le Seigneur est mon salut, que puis-je craindre ? » Si le vent des tentations et des épreuves s’élève, je n’ai qu’à recourir à Lui : « Seigneur, sauvez-moi, car sans vous, je périrai. »  Et Notre-Seigneur, comme autrefois sur la barque ballottée par les flots, apaisera lui-même, d’un seul geste, la tempête ; et «il se fera alors un grand calme » : Et facta est traquilitas magna.

 Dom Guéranger, Paroles en marge du Missel, Maredsous, 1938, p. 53

Voir également le commentaire de la fête par Dom Guéranger dans L'Année liturgique  en cliquant sur le lien ci-dessous :
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Publié dans Liturgie

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