Saint Martin, évêque de Tours, est un des saints les plus populaires de France. On y compte encore plus de quatre mille églises paroissiales et plus de cinq cents localités qui portent son nom. Il était d’une famille païenne de Pannonie et s’était enrôlé dans l’armée. Baptisé à dix-huit ans, ils se fit ermite, s’initia à la vie monastique en Orient, puis vint en Gaule où, encouragé par saint Hilaire, il fonda en 350 le monastère de Ligugé près de Poitiers. Plus tard, devenu évêque de Tours, il fonda u, second monastère à Marmoutiers, non loin de sa ville épiscopale. Son activité d’évêque eut un rayonnement extraordinaire ; apôtre infatigable, il acheva d’extirper des campagnes un paganisme tenace, tout empreint de superstition. C’est à bon, droit qu’on le considère comme l’apôtre des Gaules. Saint Martin mourut à Candes, près de Tours, en 397. Il est le premier des saints non martyrs que l’Eglise ait placé sur les autels. Pourquoi l’association et, avec elle, notre chapellenie, sont-elles placées sous le double patronage de Saint Martin et de Sainte Marie ? La tradition normande veut que Sainte Marie et Saint Martin se soient partagé la Normandie : Saint Martin règne sur le Cotentin et Sainte Marie sur la Normandie. Placée sous ce double patronage, notre chapellenie veut oeuvrer humblement à faire connaître le Christ en Normandie.
